Notre histoire — Centre spirituel du Hautmont

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Notre histoire

Si le Hautmont m'était conté...

   

Quelques dates

  • 1888, sous l'impulsion des jésuites, un groupe d'industriels et commerçants mené par Philibert Vrau et Camille Vrau Feron acquiert un vaste terrain vallonné à Mouvaux, et les travaux de la « maison de retraites » sont lancés. 
  • 8 hectares, la superficie du terrain sur lequel est élevé le bâtiment en 1889 sous la responsabilité de M. A. Bouvy, architecte.
  • Une maison de 1 300 m2, avec 58 mètres de façades et trois étages de chambres : style gothique flamand avec toit dentelé, clochetons et ogives surbaissées.
  • 1890 : la première retraite a lieu à "Notre Dame du Hautmont". Dès 1891, la maison prend son plein essor (2 136 retraitants dont 1 243 ouvriers), affirmant dès son origine la vocation d'approfondissement spirituel et social.
  • 1892 : Fermeture du bâtiment exigée par les socialistes et les francs-maçons.
  •  La loi des associations de 1901 fixe la dispersion des congrégations religieuses donc des Jésuites qui font tourner le centre spirituel. Les religieux sont expulsés.
  • 1914, l’État s'approprie le bâtiment, puis occupation du bâtiment en 1914-1918 par les Allemands qui en ont fait leur hôpital… 
  • 1930 N. D. du Hautmont est rachetée aux domaines et reprend enfin ses activités de retraite. Elle est le siège de diverses initiatives : l'association des patrons du nord devient "la Bourgeoisie Chrétienne" précurseur de l'A C I. Ce mouvement, à l'origine du "service de renfort", créé par Gabriel Ranson, jésuite, et Pierre Bayart, professeur de droit à la Catho de Lille, assure le transport des prêtres pour céléber les messes du dimanche dans les paroisse défavorisées de la Somme.
  • La mobilisation de 1939 met fin aux activités spirituelles de la maison occupée d'abord par un bataillon de réserve français bientôt remplacé par des anglais. Ce sont ensuite les allemands qui en prennent possession puis des jeunes SS du front du travail, suivis par des ouvriers du camp d'aviation de Bondues.
  • A la libération, des militaires canadiens, anglais et écossais s'y installent à leur tour. Des américains enfin occupent les lieux jusqu'au 5 décembre 1945.
  • Ascension 1947, le centre du Hautmont peut enfin réouvrir ses portes. Une restauration sommaire est effectuée par le père Dumont, aidé dans sa tâche matérielle par le frère Joseph qui en demeure la cheville ouvrière (et une célèbre figure mouvalloise) jusqu'en 1975, date de sa mort.
  • L'activité de la maison reprend : retraites, préparation au service militaire, accueil des scolaires... Les retraites de fiancés apparaissent en 1952 avec le concours de la Croix Blanche pour les nuits des jeunes filles ! Malgré des moyens modestes, la chapelle est rénovée avec la participation des moines de Wisques qui font les émaux et ceux de Saint-Benoît-sur-Loire qui réalisent les vitraux. Le cardinal Liénart inaugure cette chapelle rénovée le 5 février 1961.

 

 

Les figures de la maison

 

Les pères, jeunes et nombreux, marquent de leurs personnalités respectives les orientations de la maison, tout en assurant des apostolats extérieurs :

       ​- Le père René Rogé assure de nombreuses conférences et fonde pour le diocèse les groupes de Vie chrétienne.

       - Le père Philippe Coisne anime les groupes PRH.

       - La nomination du père Bruno de Gabory comme directeur en 1985 est le signe d'une volonté par les jésuites, aidés par les laïcs, de rénover le centre de façon significative permettant une animation importante. Cette évolution amène à confier davantage de responsabilités aux laïcs qui s'y investissent dans un vrai partenariat. Elle aboutit au retrait des jésuites de la direction de la maison qui est confiée par l'évêque à des laïcs : la Communauté Vie Chrétienne.