MIGRATIONS DEFI OU PROMESSE — Centre spirituel du Hautmont

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

S'inscrire à la newsletter
Centre spirituel du Hautmont Vous en sortirez grandiCentre spirituel du Hautmont

Rechercher dans notre programme

MIGRATIONS DEFI OU PROMESSE

MIGRATIONS DEFI OU PROMESSE

 

 

MIGRATIONS DEFI OU PROMESSE

Phrases clés de Catherine WIHTOLD de WENDEN le 23 Février 2016 

- Tous les pays sont concernés par les migrations, qu’il s’agisse de départ, d’accueil ou de transit.

Ainsi la France a 2.5000.000 ressortissants vivant à l’étranger. Elle est le 5° pays d’immigration.

- Les étudiants, les personnes qui viennent pour des regroupements familiaux, les réfugiés, les demandeurs d’emploi, les sans papiers sont tous des migrants internationaux. Il n’est pas légitime de les opposer ou de les distinguer.

Ils sont 244 millions dans le monde et représentent 3, 2% de la population mondiale. 51% sont des femmes. De plus en plus d’enfants parmi eux.

- La plus grande injustice mondiale est le droit de circuler. C’est le résultat de la création des visas.

- En France, en 1970, 80% de demandes d’asile acceptées, en 2015 malgré la convention de Genève qui fait de l’accueil des réfugiés un droit, 80% des demandes d’asile sont déboutées par l’OFPRA. Ce qui explique le nombre croissant des sans papiers, car beaucoup d’entre eux ne peuvent pas êtres expulsés non plus. C’est l’Etat qui crée les sans papiers les « ni-ni »….

- ONU organise chaque année un Forum sur le sujet, mais ne va pas jusqu’à proposer une Conférence internationale qui seule permettrait de résoudre les vrais problèmes des migrations dans le monde : morts, sans papiers, conditions de travail, traitement égal entre hommes et femmes quant à leur dignité. C’est comme si le sujet était illégitime. En voulant ignorer le problème tous les pays contribuent à ce que seule la loi du plus fort règne dans un contexte d’absence de règles communes. 

- Les pays du sud accueillent les 2/3 des réfugiés de la planète.

- En Europe, l’Allemagne est le premier pays d’accueil ( 1.000.000 en 2015) la France ( 75.000)

- L’Europe a toujours été une terre d’émigration, mais elle le refuse. C’est une terre de départ et elle a du mal à se penser comme terre d’accueil et d’immigration. L’Europe n’assume pas sa réalité migratoire.

- Il faudrait une harmonisation du droit d’asile en Europe (Calais)

 - Les migrations sont toujours un apport pour l’économie, elles rapportent plus qu’elles ne coûtent :

            Ils sont plus jeunes, en meilleure santé, acceptent des métiers pénibles que les autres ne veulent pas faire, apportent leur créativité.

           Les migrations permettent la croissance des populations et favorisent des équilibres démographiques là où la population vieillit et où les inactifs sont trop nombreux.

           Le vieillissement crée des besoins que les migrants permettent de satisfaire en acceptant de travailler dans le bâtiment, le tourisme et les services à la personne. 

            Les migrants contribuent au développement des pays pauvres dont ils sont originaires pour un montant de 550 milliards.

 

 - Si on ferme les frontières, il y a une perte de créativité. Trop d’homogénéité ethnique et culturelle tue un pays ( Autriche, Russie, Turquie)

- Plus on ouvre les frontières, plus les personnes circulent ; plus on ferme les frontières, plus les personnes s’installent.

 - L’intégration par le travail n’est pas suffisante. Le danger vient de la discrimination. Si on ne vit pas ensemble c’est le risque de la guerre intérieure sur fond religieux. Si le migrant sent qu’il n’a pas sa place, il peut être tenté par le terrorisme.

Nous devons lutter contre la discrimination, travailler pour promouvoir le vivre ensemble, pour plus d’égalité, pour diminuer  les poches de pauvreté.

- Attention au mythe de « l’autochtonie » que se fabriquent les peuples. On s’invente des racines, une identité liée à un terroir et quand on se sent entre soi on rejette l’autre.

- La nation français ne s’est pas faite autour d’un terroir mais autour d’une idée philosophique : la liberté, l’égalité et la fraternité. On s’est inventé une réalité nationale autour d’une philosophie.

 

L’islam qui se radicalise est devenu un problème. 80% des mosquées et des associations musulmanes en France sont subventionnées par l’Arabie Saoudite qui promeut le salafisme.